mardi 15 avril 2008

La nuit du blog + journal intime

J'hésite encore entre "blog" et "blogue" mais je crois que le premier gagne en tant que nom commun et le deuxième comme verbe. Je blogue ce matin parce que toute la nuit j'ai blogué dans mes rêves. C'est vrai.

J'étais rendu à 6 blogs de rédigés ce matin quand je me suis réveillé. Je voyais bien clairement leurs titres, les photos qui les accompagnaient et leurs propos divers qui égayaient ma page, je m'étais vu les penser, les écrire, les corriger, les dorloter de mes mots les meilleurs, mais malheureusement - ou heureusement - , rien de tout celà ne remonte à la surface de mon mal de tête carabiné d'aujourd'hui.

Quelques visions de rêve ont bien sûr subsisté après l'appel du beau gars de la Banque Nationale (aussi bien se l'imaginer beau et compatissant, surtout quand on a des dettes énormes), mais elles appartiennent à d'autres mondes : moi qui gare ma petite voiture au pied de mon gros bloc appartement, parce que j'ai peur de conduire dans le stationnement sous-terrain (note : je n'ai jamais conduit, ni habité dans un bloc appartement), moi qui rencontre mon amourette d'été dans les escaliers et lui passe cavalièrement ma main sur la joue (note : amourette il y a eu, à sens unique je crois bien et je ne suis que très peu cavalier), moi qui rencontre Mike Lee le vlogueur, et le trouve fort sympathique au milieu de mes amis...


Il fait beau soleil aujourd'hui sur Montréal. Tellement beau qu'on croirait percevoir des nouvelles teintes de gris et de brun dans le bichrome habituel. Oh quel gris profond! quel brun précis! quel beige envoûtant! quel blanc sale inspirant! Hervé se porte bien, le voici, resplendissant de brun profond et de gris acariâtre sur son sol Inca mordoré aux exhalaisons envoutantes.
Journal intime (on dit que c'est de cette façon que les blogueurs s'exprient le plus):

Ce sera très bref, puisque je suis presque en retard à mon cours et que je ne suis même pas encore parti. Aujourd'hui s'amorce ma dernière (ou presque) semaine de cours de la session. En fait elle débutait hier, mais j'ai décidé, ou j'ai plutôt laissé le temps qui passait décider, de passer mon tour. Je vais donc subir dans moins de 20 minutes l'immonde du cours d'Analyse, l'infect du cours de Calcul (Calcul II, resp. Vector Calculus, pour les intimes, resp. pour les anglais) et le sommet de la déchéance du cours de Géométrie.

Il est venu le temps des cath... Est-ce je suis tout seul ou c'est vraiment agaçant ce bout d'air connu qui semble trop long d'un temps? Enfin, il est venu le temps de la catharsis vespérale de la saison du soleil, parce que j'en ai mon truck des cours où je comprends rien. Je m'étais lancé un défi en allant étudier les maths, eh bien je le relèverai, mais comme un Jésus sur sa grande croix flagellé, j'attendrai 3 jours pour la résurrection. Que les Marie-Madeleine de ce monde soient prêtes, car ce n'est pas à grands coups de tignasse sale sur mes pieds cloutés que je remontrai au faîte de l'édifice du bonheur dans 2 semaines.

Hummm, en fait je me vois déjà au sortir de mon dernier (ou même avant-dernier) examen, tout sourire, cerné jusqu'aux genoux mais heureux comme St-Pierre sur sa belle croix pratiquant la thérapie d'inversion.

Rémy

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