mercredi 13 octobre 2010

Elvar - paroles de chansons


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Quand le temps tard
Quand le vent tire
Quand la terre par terre / dans l'air (2e fois)
S'alterre, s'enterre

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Coupe des fruits
Coupe des fruits
Coupe-les mieux

Dans 'bus
LA bus
paroles
de chanson

Un fruit
un nom de fruit
assez
bin en masse

Mais lequel
Lequel
Lequel

Coupe des fruits
Coupe des fruits
Coupe-les mieux

Pomme? Non.
Fraise? Non.
Melon? Non.
Pamplemousse? Déjà été fait.

Melon? Non.
Tangerine? Pas pire.
Cantaloupe
Cantaloupe

Mandarine? Trop comme tangerine.
Bleuet? Crissment pas.

Un fruit
un nom de fruit
assez
bin en masse

Mais lequel
Lequel
Lequel

Coupe des fruits
Coupe des fruits
Coupe-les mieux

Tomate? C'est bon mais ça compte pas.
Ananas? Pas pire.
Clémentine, clémentine
Clémentine, clémentine
pi des dattes.

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She said, "I don't want to wait
for the mirrors to explode
I don't want to wait
for the sun to blow up."

My mind, your mind
Do you mind horizons?

My mind, your mind
Do you know what's behind?

She said, "I'll never go away
the trees, the fish, the ocean mist
I'll never go away
the silver glitter, a golden fuck."

My mind, your mind
Do you mind horizons?

My mind, your mind
Do you know what's behind?

Fewer, and fewer
the stars aren't better
fewer, forever
the stars aren't much smaller
fever, fever
the lovers bleed and think they know
fever, forever, ever, forever.

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jeudi 7 octobre 2010

Deux courts sur le thème du contact



---* 55 *---

Je n'ai sous la main aucune poésie
autre que celle qui s'égrène doucement, maintenant;
aucun poil de chat, pointe de seigle
qui d'un éternuement, paf!
briserait le roulis du quotidien.

Les yeux ronds j'absorbe
l'ordinaire.

Briserais, briserait, briserais, baiserais.
Toujours les mêmes pensées les même images
parfois, mais jamais assez, les même visages.

Salut toi au sac démodé, à la babine ardente.

Je n'ai sous la main aucune pleurésie
aucune pneumonie, gangrène, abcès, cancer,
seul un mal de dent sournois, bleu, latent.
Et l'autobus dévale...presque
la côte en montant.


---* C-201 *---

Je suis un tétraèdre.
Il y a toujours une face cachée.
Mon oeil désertique respire les minutes;
son appétit est triangulaire.

Je cherche un bloc de granit,
marbre, pyrite, serpentine
où je puis coller l'une de mes faces.

J'écoute.
Repérer le magnétisme,
le frisson qui saura courber
ma droiture implacable.

Le lichen se multiplie,
compte à rebours.
Chaque côté qui s'effrite
menace l'essence formelle;
l'on changera bientôt mon nom.