29 juin 2013, 23 h
Prière, prière de ne pas déranger
Tirer sur chaque ficelle et ne jamais trouver la bonne.
J'ai tiré sur chaque, chacune, de près, de loin.
Les exploits mal racontés d'hommes de peu, de femmes de rien
Trouvent berceau dans les froides nuits d'automne (ou ailleurs).
S'il en faut, alors il en faudra!
La guerre est un alcool de cons.
Plus que jamais, il faut se laisser pourrir
Au bruit du ciel qui de sa lueur voit tout.
Il en aura fallu du lin, du thon, des céréales
Pour plaire ou pour changer, manger, dormir, disculper, soigner,
S'ingérer, sublime, dans les arômes boueux automates
Des socles, des lustres, des arbres sculptés aux branchages délicats.
S'inscrire en faux, car s'il en était,
Décrire le fond d'une serrure incrustée de verre.
De queue en queue, branler la tête.
L'étonnant repli des forêts, des lacs et des plaines.
L'euphorie perméable aux attaques fébriles des cancres
Coupe net à l'heure des couteaux-chapelets de paroles et de motus bouche cousue.
Intransigeance et force tranquille, qualités du fauve autrefois capturées;
Sans réponse, les cartes sont jouées et je me tais pour vivre.
Tirer sur chaque ficelle et ne jamais trouver la bonne.
S'il en faut, alors il en faudra, il en faudra, il en faudra.
L'étonnant repli des forêts, des lacs et des plaines,
Des socles, des lustres, des arbres sculptés aux branchages délicats.
Sans réponse, les cartes sont jouées et je me tais pour vivre.
Au bruit du ciel qui de sa lueur unit tout.
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